Les boiseux et les pierreux se sont réunis pendant quatre jours à Duclair à l'occasion de ce symposium, les uns pour parler des essences et du fil du bois et les autres pour parler de cette matière vivante qu'est la pierre dans toutes ses variétés. Parfois c'étaient les mêmes qui parlaient tour à tour du bois et de la pierre, mais toujours avec la même passion.
Sur neuf tailleurs ou sculpteurs, un seul nous a présenté une sculpture sur bois "Les trois Libertés" se Alain Lefebvre
L'attention
n'empêche pas de sourire à la boutade du photographe
Avec mes excuses
Les huit autres on jeté leur dévolu sur la pierre de Saint Maximin ou de Bonneuil.
Matière vivante... la pierre ? Oui, la pierre est bien vivante, elle porte en elle l'histoire de notre monde et une fois taillée, l'âme de son sculpteur. Certains vont jusqu'à lui trouver une force intérieure, des ondes telluriques, qu'il suffit de la toucher, de la caresser pour les ressentir. Personnellement, l'ésotérisme n'étant pas ma tasse de thé, je parlerai plus volontiers de sensualité, d'émotion, d'évocation et d'incitation à la réflexion. Tous ces sentiments que j'ai pu partager avec ces artisans et artistes qui ont tous l'amour du beau travail, la passion et le respect pour la matière qu'ils façonnent. Je vais essayer de vous conter la genèse de chacune de ces oeuvres (dans l'ordre alphabétique des sculpteurs)
"Gargouille" (sympathique) de Sebastien Aubry
"La Songeuse" de Jean Marc Bernard (premier prix du jury)
Faute de temps, la "Gargouille
de Saint Corentin" (cathédrale de Quimper) de Guillaume Dousset n'a pu être terminée
"Sirène, le silence de la mer" de Marie Fang
"La diagonale du flou" de Gilbert
Fromager (deuxième prix ex aequo)
"Réflexion" de Guy Lesoif (deuxième prix ex aequo)
"La paternité" de Sebastien Lepaon qui n'a pu terminer son oeuvre avant le passage du jury
"Aux limites de la finesse" de Berti Mabille
"La tendresse maternelle du koala" de Joel Marical