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La presqu'île a vécu un mois trépidant. En commençant par la fête médiévale à Yville fin aout, un cambriolage puis la fête du sport (ou des sports), les 24 heures de scooter à Anneville sur Seine, un autre cambriolage et la fête à Berville sur seine, encore un autre cambriolage et la fête à Bardouville. Singeant Roger Gicquel  parlant de la France en 1976 suite à un crime odieux, je pourrai annoncer :

"LA PRESQU'ILE A PEUR"

Déjà des presquiliens imaginent ce qu'ils auraient fait si ces petits malfrats leur seraient tombés entre les pattes, d'autres se préparent à armer le fusil, d'autres encore se projettent chefs de la milice presquilienne et s'imaginent tels des guérilléros du Che, traquant le voyou au coin de la rue de la "Dame qui tousse", et une fois attrapé un bon molestage, voir une lapidation...

Fort heureusement, le journaliste précité quelques minutes après avoir émis  cet avis a précisé que cette peur est un sentiment auquel il ne faut pas s'abandonner.

Sachons raison garder, il n'y a pas eu de crime odieux et il n'y a aucune raison de se soumettre à ce sentiment de peur. Il suffit de prendre quelques précautions indispensables comme celle de fermer les issues et si possible prévenir le voisinage en cas d'absence etc.... Et surtout, ne pas accuser sans fondement telle ou telle ethnie, tel ou tel groupe d'hommes. Ne réveillons pas le serpent sécuritaire qui n'attend qu'une chose, celle d'instaurer une "bonne" dictature.

Après tout, je me demande si les Vikings ne seraient pas dans le coup...

Bonne semaine, mon prochain article parlera des fêtes écoulées.

Anneville bénéficie et fait bénéficier les communes de la presqu'île de ses équipements sportifs, et pour attirer toujours plus de monde, les associations sportives se sont mises en quatre pour présenter leur discipline à l'occasion de la fête du sport. Les sports que j'appelle "de tapis" que d'autres appellent "de tatami" et que les initiés appellent "les arts martiaux" étaient au premières loges dans la salle de sport. J'ai pu y voir quelques présentations qui ne manquaient pas de jus, le jujitsu et le judo.

 Et aussi de drôles de sumotoris affublés d'une combinaison de faux gros en simili 

A l'instar d'un ancen président de la république, admirateur inconditionnel de ce sport, Monsieur le Maire d'Anneville était là pour admirer tout l'art de ce sport et encourager ses challengers

Mais que regarde-t-il tandis que le spectacle semble être à l'avant si j'en juge aux autres spectateurs ?

D'autres, à l'extérieur de la salle, jouaient soit à courir derrière un ballon soit à placer leurs boules autour d'une plus petite

Voilà un ballon prêt à se faire cueillir par le filet

En pleine concentration, c'est bientôt l'heure du pastaga

Et puis, un peu en marge de cette fête du sport, il y avait aussi la fête des oreilles sur le circuit de karting dévoué ce week-end au dieu scooter pendant 24 heures non-stop, quoique...

Tout d'abord, je dois dire que ce circuit n'est pas prévu pour les spectateurs, à moins d'aimer être derrière un grillage de deux mètres de haut, impossible de faire des phots sauf à profiter de quelques trous pratiqués discrètement dans ledit grillage ou bien de disposer d'un laisser passer vers les stands ou bien encore de resquiller. Alors là, vous pourrez assister à de croquignolesques spectacles.

Par exemple, cette selle esseulée parce qu'elle n'est pas aussi grosse que celles des scooters  et pourtant, elle avait fière allure avec son magnifique noeud dans le ton du réservoir.

 N'ayant pu me rendre sur le circuit à l'heure de l'arrivée, je ne vous donnerai pas le résultat de la course qui n'intéresse d'ailleurs que les gagnants déjà informés. Par contre je vais vous révéler une affaire digne  de "Faites entrer l'accusé" mais comme je n'ai pas de blouson de cuir, il n'y aura pas de photo de votre serviteur.

Comme toujours, les courses d'endurance sont toujours émaillées d'incidents mécaniques plus ou moins graves qui donnent toute leur utilité aux mécanos et à leurs outils, rien que de très banal 

Et puis au hasard d'un stand, je remarque une anomalie

Regardez bien cette photo

Avez vous trouvé ? 

Je vous livre un indice : nous sommes sur un stand et devant un scooter de marque Yamaha et regardez bien l'homme au tee-shirt gris qui, subrepticement se glisse dans l'équipe.

Un tee-shirt Peugeot dans un stand Yamaha, voilà de quoi s'inquiéter.

Aussitôt la fraude révélée, la maréchaussée informée dépêche son véhicule d'urgence directement sur le circuit

 L'interrogatoire se prolonge tard dans la nuit sous les feux du projecteur jusqu'à l'aveu final.  Le mécano qui est bien spécialiste Yamaha a piqué le tee-shirt sur le stand Piaggio...

Pilotes et mécanos sont fatigués par toute cette histoire

Pendant le repos des guerriers, les combinaisons en profitent pour tailler une bavette, voir esquisser quelques pas de valse

Bonne semaine, et n'oubliez pas la St Come à Ambourville dont voici le programme

Lettre ouverte à ceux qui ferment leurs yeux.

Décidément, la seule commune de la presqu'île a avoir souhaité informer ses concitoyens par l'intermédiaire d'un site internet (link) patine dans les prunes - à Bardouville il n'y a pas de choucroute mais il y a des prunes -

Le 15 juin, en réponse à un commentaire qui estimait que le site n'était pas tenu régulièrement s'est vu répondre par l'administrateur du site et adjoint au Maire ce qui suit :

"ce manque de suivi dans les mises à jour du site est du à un problème administratif et pas à un problème de temps ou de personnel. En effet, la société qui gère l'hébergement et la maintenance du site a changé de statut et il a fallu refaire les contrats entre la mairie et cette société. Ce qui a pris 3 mois pendant lesquels aucune modifications n'étaient possible.
Les accès ont été rétablis hier et les premières mises à jour faites aujourd'hui."

"Sincèrement désolé de la gêne occasionnée et comptez sur moi pour que ce site soit vivant"

Cela permettait donc d'espérer avoir un site à peu près à jour, mais il n'en est rien, la page d'accueil annonce aux Bardouvillais que la distribution des sacs poubelle se fera le 19 juin... Près de 3 mois de silence c'est cela un site vivant ? Pas un mot des fêtes presquiliennes récentes, pas un mot des fêtes à venir, les Saint Machin et Saint Truc ne sont-ils pas en odeur de sainteté ? Plus particulièrement, pas un mot de la fête des sports le prochain week-end, fête des sports qui bien que se déroulant à Anneville sur Seine concerne tous toute la presqu'île. Pas un mot non plus des 24h de scooter, toujours à Anneville. Pas même un mot de la Saint-Michel qui doit se tenir le dernier week end de ce mois ...

Et pour finir, j'apprécie toujours de voir un 6 septembre, à la rubrique actualité, des titres d'arcticles concernant l'arbre de Noël 2009, le Téléthon 2009, la saint Michel 2009, le sanglier abattu en 2009, pas une actualité 2010

Hum humm, vous avez dit vivant ?

Peut-être vivant mais sérieusement endormi. Allez courage Monsieur l'Administrateur !

 Pendant ce temps notre drague, La Ronceray, imperturbable, continue de sucer les boues de notre presquîle

Avec un peu de retard, je reprends le clavier comme dit Christian, et me mets en devoir de vous informer de cette nouvelle toute contenue dans le titre de cet article. En effet comme annoncé, les Vikings ont installé un campement ce dernier week-end à Yville. Informé de l'évènement, je ne pouvais m'empêcher d'aller voir cela de plus près.

Première rencontre, un cheval de Viking, facile à reconnaître grâce au seau en bois et aux armes visibles sur la gauche

Je poursuis mon chemin, non sans appréhension, sont-ils si redoutables...

J'observe que les objets destinés aux hommes, les armes sont bien rangées sur leur ratelier tandis que ceux destinés aux femmes sont à même le sol. Comme quoi les hommes aussi peuvent ranger leurs affaires. 

Ce respectable Viking ausculte le ciel et en appelle à Thor et à Traver pour savoir s'il pleuvra entre les averses qui pointent leur nez là haut dans le ciel. Entre deux auscultations, il fond de l'étain dans un moule dont il ressort de petites amulettes

Pendant que les hommes bavassent ou font joujou avec leurs amulettes, une jeunne maman Viking apprend à son enfant qu'il ne faut pas jouer aux amulettes... 

Les Vikings sont bien des machos. Il suffit de voir cette scène, la première femme implorant son mari de Viking qui hésite entre utiliser la hache et le billot ou bien les outils bizarres suspendus à un fil afin de la punir d'avoir mal épluché les navets, tandis que la deuxième femme s'affaire à jeter moult carottes, feuilles de choux et navets itou dans le chaudron.

On voit bien que les femmes bossent tandis que les hommes sont là pour juger et punir quand il ne sont pas à batailler quelque part devant un boc de bière et quelques maquereaux bien enfumés, c'est vraiment un autre monde, quoique...

Il est 20h50 quand j'arrive à la cale du bac à Duclair, l'embarquement est immédiat, il n'y a que trois voitures. Arrive l'heure du départ, 21h00, rien ne bouge, je me dis que le capitaine n'a pas mis sa montre à l'heure... 21h05, pas plus de mouvement...21h10, l'inquiétude ou l'impatience commencent à pointer leur nez quand fort opportunément, le capitaine descendu de sa tour d'ivoire, nous informe que le bac ne peut partir, l'ordre d'attendre ayant été donné par la gendarmerie. Bon, d'accord, c'est normal d'attendre les soldats de l'ordre surtout si le désordre arrive avec ses gros sabots sur notre presqu'île, priorité à l'ordre, non mais ! Il est presque 21h20 quand la camionnette bleu pas horizon du tout arrive avec son air débonnaire et embarque sans gyrophare ni sirène, elle doit savoir que le bac a la sienne, je parle de la sirène, je pense que vous l'avez compris. Enfin le bac fait vrombir ses moteurs et vibrer sa carcasse de bac, la traversée se passe sans encombre au nez et à la barbe du Seine Princess ou d'un de ses collègues "bateau de croisière". L'accostage se fait en douceur, le bac s'immobilise dans le couinement, si familier des riverains, que fait son tablier en glissant sur la cale. Tout le monde applaudit le capitaine, nous sommes sains et saufs et encore vivants. Berville sur Seine, tout le monde descend, 5 minutes d'arrêt...

La camionnette bleue respectant sa priorité débarque la première et la voilà qui s'élance à un train de sénateur vers le Haridon, sans gyrophare ni sirène, elle doit savoir que la presqu'île a les siennes, je parle des sirènes, vous m'aurez compris sinon tant pis. Le rond point du Haridon passé, elle prend peinardement la direction de Bardouville, sans gyrophare ni sirène, parce qu'elle doit savoir qu'à Bardouville il y en a un, je veux parler du gyrophare, pardi.

Le gyrophare de Bardouville qui ne gire pas mais qui clignote. Celui-ci est pompeusement appelé balise de rive gauche par les marins d'eau douce et balise tribord par les marins d'eau salée, ce qui ne veut pas dire que tribord correspond à gauche mais que selon le type de marin, on voit le monde différemment.

C'était juste pour vous dire que nous avons perdu 20 minutes juste pour une camionnette bleue qui n'était pas si pressée que ça. Et ceci est d'autant plus navrant que le bac aurait eu largement le temps de faire un aller et retour.Mais une camionnette prioritaire, ça a tous les droits, y compris celui de faire attendre inutilement les usagers du bac.

Au fait, savez vous la cause de ce dérangement, c'est la principale cause d'insécurité presquilienne, une querelle de voisinage... probablement aidée par une alcoolémie avancée. Dommage !

Damned, j'allais oublier de vous présenter le prototype de camionnette bleue presquilienne

Voilà le prototype du nouveau véhicule des forces de l'ordre presquiliennes, désolé mais je n'ai pas pu prendre le gyrophare en entier, c'est un gyrophare monté sur mât afin de pouvoir le voir, y compris quand la camionette sera en planque discrète en forêt. Les trois séries d'ouvertures permettent de faire passer en haut la visière du képi, au milieu les jumelles et niveau inférieur la canette du soldat de l'ordre presquilien. A l'arrière, on distingue les poignées qui servent à tirer le véhicule quand on veut le démarrer en marche arrière.