Ce coup ci, j'y vais pour de vrai, partager le rhum et les chicharrones...
Je vous laisse, j'ai les valises à faire
A bientôt
Ce coup ci, j'y vais pour de vrai, partager le rhum et les chicharrones...
Je vous laisse, j'ai les valises à faire
A bientôt
Le Corset Rouge, journal communal et non pas catalogue de lingerie, est arrivé dans les boîtes aux lettres des Bardouvillais ainsi que sur le site de la mairie ( link ). Quelle n'est pas ma surprise de lire l'édito de Monsieur le Maire :
La CREA apportera aux communes des solutions pour
les transports, la culture, l’information.
Du point de vue financier, la CREA percevra l’équivalent de l’ancienne taxe professionnelle,
paiera certaines dépenses :
- les pompiers : 8 000 €
- les ordures : 60 000 €
Quand ces dépenses sont supérieures à l’ancienne taxe professionnelle, la commune reverse la
différence à la CREA, dans le cas contraire, c’est la CREA qui reverse la différence à la collectivité.
Pour ce qui est de la Presqu’île :
Anneville/Ambourville perçoit 230 759 €
Comme chacun peut s’en rendre compte, la commune de Bardouville est bien le parent pauvre de la presqu’île car la différence avec les autres communes oscille entre 260 000 € et 53 000 € et ceci pour des populations sensiblement égales.
Le Maire, C. THOMAS-DIT-DUMONT
La commune est le parent pauvre, mais qu'allait-on faire dans cette galère nommée CREA, les règles étaient connues d'avance, non ?
Et puis ce sont aussi les choix pris en matière de construction, d'autorisation d'exploitation qui ont amené la commune à percevoir trop peu de taxe professionnelle par rapport à ses dépenses. Je ne critique absolument pas ces choix, ils ont permis à la commune de rester rurale, mais ce sont eux qui ont amené cette situation que les Bardouvillais doivent assumer. C'est un choix de vie.
Juste une remarque, concernant les populations sensiblement égales, Anneville-Ambourville ne comporte que trois fois plus d'habitants, une paille.
Pendant ce temps, le bac 21 est toujours en panne, le bac 14, pas toujours en pannne, l'était ce vendredi 5 novembre... juste 30 km de plus à faire.
Jeudi matin le brouillard envahissait la presqu'île, la mairie et son voisin le château du corset rouge peinaient à sortir de leur torpeur nocturne
Même le cimetière se la jouait "la nuit des morts vivants", mais pour ne pas choquer les âmes sensibles, je me garderai bien de diffuser la photo...ah l'autocensure...
Pendant ce temps, La Bouille, bourgeoise coquette, se brumisait les bosses
Le bac semblait sommeiller dans des rêves inavouables... monter un jour sur la terre ferme et se payer une bonne tranche de vie humaine, monter les marches de La Maison Blanche et en ressortir quelques heures après, la mine réjouie comme celles de ces joyeux personnages qu'il voit régulièrement depuis son embarcadaire
La Maison Blanche est incontestablement le seul restaurant bouillais où l'on s'élève en y entrant mais c'est à mon avis le meilleur rapport qualité-prix-accueil-créativité de ce petit paradis des claqueurs de langues et autres carresseurs de bedaine presquiliens qu'est ce village bossu que l'on appelle La Bouille.
Bon week-end
Les Presquiliens sont des veinards, le secrétaire général adjoint délégué aux disfonctionnements imputables aux affaires étrangères de notre presqu'île, vient de diffuser la liste des stations ouvertes sur notre presqu'île avec, ultime bonheur, la disponibilité des carburants selon leur type.
Intéressant, non...
Comme je vous l'ai annoncé, ce 17 ocobre Anneville organisait son marché des jardiniers tandis que les deux étals du marché dominical s'étalaient à côté de l'église. J'ai d'ailleurs commencé par ces derniers, à la recherche de quelques cèpes. Mais pas plus de cèpes que de marchande de canards ou de clients chez le marchand de poissons. Il apparaît donc que le presquilien n'aime ni le poisson, ni le canard sauf peut-être celui de chez machin-discount, à moins que le presquilien débrouillard n'assure son approvisionnement par des moyens détournés. Heureusement, le presquilien n'aime pas jardiner, ce qui fait le bonheur du marchand de fruits et légumes
Pauvre petit poissonier prend patience pour prendre...
Les presquiliens n'aiment pas jardiner mais alors pourquoi donc un marché des jardiniers ? Pour acheter des jardiniers ? Des jardiniers avec une chemise à carreau et un chapeau ? Il est frais mon jardinier, il est frais, Medames et Messieurs ! Pour deux jardiniers achetés, le troisième est offert !
J'hésite... verre de droite ou verre de gauche. Mais il ne s'agit que de café.
Peut-être peut-on aussi acheter de belles jardinières. Deux pour le prix d'une et pour l'achat de deux paires, la cinquième est gratuite !
Mon pôv Glabeach tu n'as rien compris, ici c'est un marché pour les jardinières et les jardiniers, un marché oussqu'ils achètent des graines et des plants pour pouvoir les semer ou les planter dans leur jardin.
Si je comprends bien, tous ces presquiliens, ils jardinent donc dignes d'un don que leur ont transmis leurs aïeuls, mais alors c'étaient qui donc ces quidams qui donnent quelques deniers aux marchands du marché dominical ?
Je reviens au marché pour les jardiniers. Les légumes et fruits, les plans et les graines étaient sur tous les étals exposant leurs rondeurs et leurs couleurs, leur verdeurs et leurs odeurs
Il y avait même des pensées, des pensées de la bruyère, des pensées confuses, des pensées émouvantes, des pensées inavouables...
... les pommes en sont restées rouges d'émotion
A bientôt
Brrr, je n'arrive pas à m'habituer à ce mois d'octobre, on se pèle grave.
Les petits matins à quatre misérables degrés c'est pas du normal ça. La Seine qui s'est réchauffée le fond toute l'après midi de la veille, nous sert sa brume matinale au contact de cet air hivernal. Bon, ça fait toujours plaisir au photographe qui se prend à imaginer les paysages tels que les impressionnistes les ressentaient
Les cygnes, ils s'en moquent, ils ont les pattes au chaud et puis un photographe de passage, ça ne les impressionne pas.
Le photographe, il s'arrête un instant, appuie sur le petit bouton et hop s'en repart tandis qu'à l'époque de Monsieur Monnet, le peintre arrivait tôt le matin et passait plusieurs heures à observer et à enduire sa toile d'improbables couleurs. Les cygnes l'aimaient bien, le peintre, souvent il avait un casse-croûte car à l'époque Monsieur Mac Do il n'était même pas né, il y avait du vrai pain qui fleurait bon le froment et la sueur du boulanger, le peintre leur en donnait toujours quelques bouts et même parfois tout le casse-croûte passait dans leur gésier. Le pain, ça flotte, un Mac machin, ça coule dans tous les sens du terme, c'est pas pour les cygnes.
Au fait, je venais juste pour vous dire qu'il y a un marché des jardiniers à la salle d'Anneville Ambourville. Profitez en pour acheter vos plants, pas vos plans sur la comète ni vos plans de sauvetage que certains appèlent "B" et encore moins vos plans machiavéliques. Je parle des plants avec un "T", les plants à planter, les plants de l'automne pluvieux qui se prend pour un début d'hiver
Bon week-end et couvrez vous bien ou restez au coin de la cheminée.
Ceux qui le connaissent attendaient depuis déjà longtemps que Gilbert Fromager édite son troisième livre sur le canton de Duclair, et bien c'est fait.
J'ai pu, oh privilège, en approcher le "manuscrit" fait sur ordinateur, c'est un ouvrage passionnant pour tous ceux qui s'intéressent à ce canton et à ses habitants. Or les villages d'Anneville sur Seine, de Bardouville, d'Ambourville, de Berville sur Seine et d'Yville en font partie, alors c'est le moment de se documenter sur not' presqu'île.
C'est moins drôle que ce site mais bien plus sérieux. Attention lapalissade en embuscade.
Le livre est en souscription jusqu'au 23 octobre 2010 à 15 Euros au lieu de 19 Euros dès la parution. Il sera possible de se le faire livrer à domicile avec un petit supplément pour frais postaux ou mieux, de le retirer le 9 novembre de 9 h à 12 h dans le hall de la mairie de Duclair lors de la dédicace de l'auteur. Pour ceux qui le souhaitent laissez moi un mail, je vous retransmettrai un bon de souscription et la page de présentation ci-dessous par retour de mail.
...et deux et trois... jours d'octobre ou de pluie.
Octobre s'est mélangé les crayons, octobre est un mois anormal, il se prend parfois pour août, mais cette année, il se prend pour novembre, le froid la pluie, la grisaille. Si ça continue, octobre demandera sa Toussaint et son 11 octobre au son du clairon voir sa fête de la citrouille.
Ah mon cher Monsieur, le temps s'détraque
Ecoutez les donc au fond des bois,
Ces cris des chasseurs aux abois
Ils sont venus, ils sont tous là et tout à trac traquent
Les bêtes relâchées y'a moins d'un mois
Quelques cartouches rangées ou en vrac en sac
Un fusil ou une carabine selon son choix
Un batard, un épagneul ou un braque
Chasse ouverte et... temps patraque.
Pendant ce temps les canards s'amusent sur la Seine laissant passer, narquois...
Le Silvretta, cargo vraquier de son métier
A part ça, il a plu beaucoup plu sur la presqu'île
Rien ou presque, si ce n'est le marché dominical d'Anneville sur Seine qui se maintient malgré l'absence de la marchande de canards
A bientôt
C'est sous un ciel couvert, pluvieux par périodes et bien mouillé entre chaque averse que s'est déroulée la fête annuelle. Et comme toujours en notre presqu'île concours de pétanque, bal, foire à tout et à n'importe quoi, messe et vin d'honneur
Mickey et sa fidèle compagne Minnie, petites souris mouillées ont défilé dans les rue de Bardouville. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Mickey et sa compagne, il ne s'agit nullement des deux personnages à l'avant du tracteur qui sont eux, de gauche à droite respectivement adjointe et adjoint au maire, Mickey et sa copine sont sur le plateau fleuri. Madale l'adjointe a sorti la doudoune, c'est signe de froid.
Monsieur le Maire de Bardouville, parapluie à la main, c'est signe de pluie, en grande conversation, tandis que d'honorables Bardouvillais se racontent des secrets ou se font la bise, les mains dans les poches, c'est signe de très grand froid ça.
La fanfare de Duclair nous a fait l'honneur de leur visite. Du plus petit au plus grand en passant par le cornet mouillé ils étaient tous bien sérieux. Pas de problème de pluie, ils portent des casquettes à galons dorés
Tout s'est terminé par un "ce n'est qu'un aurevoir" alors à mon tour, je vous dis aurevoir et à bientôt sur ce blog à part.
La presqu'île républiquaine laïque en a pris pour son grade pendant ces deux dernier week-end de septembre, toutes les fêtes étaient données en l'honneur de Saints.
La république a bien failli ne pas s'en remettre et son blason ne s'en est pas remis.
Tout d'abord Ambourville a fêté Saints Côme et Damien, qui a commencé par un tournoi de pétanque, je vous fais grâce des photos de boules et je vous emmène au bal, enfin à la paella suivie d'un bal. Pour retrouver l'ambance, cliquez sur le lien ci-après
Monsieur le Maire d'Anneville Ambourville ne fut le dernier ni à la paella ni au bal.
Quel est le sinistre imbécile qui a dit
"Heureux comme un poisson dans l'eau" ?
Un interméde pyrotechnique au cours duquel nous réentendimes les fameuses pour ne pas dire fumeuses ritournelles,
Oh la belle rouge ! Oh la belle blanche ! Oh la belle Jaune ! Oh la belle...euh multicolore !
Et puis retour en piste Mesdames Messieurs les danseuses et danseurs.
J'en conviens, il y a plus de dames que de messieurs mais la ronde permet tout type de formation. Dansons la carmagnole (cliquez sur le lien)
Lendemain matin les yeux à peine éclos, direction la foire à tout et à n'importe quoi ou l'église selon son choix, dépôt de gerbe au monument aux morts, pot de l'amitié, après-midi clowns et serpents pour egayer et effrayer les grands et les petits
Pendant ce temps, moi je broute, à la prochaine