A l'instar de Brassens tous les 14 juillet, tous les dimanches je reste dans mon lit douillet. Ouh là là, la nuit a été dure, j'ai l'impression d'avoir le crâne dans un étau et pourtant la soirée d'hier n'a pas été arrosée plus que de coutume, attention, j'en vois qui rigolent là-bas au fond, il va y avoir des sanctions ! J'en reviens à ma nuit, je ne sniffe pas de poudre blanche, je ne fume que des clopes et de temps à autre un havane, jamais de moquette et pourtant je l'ai vue, bien vue, Yolaine de Montigny qui devint par un simple écrit au bas d'un parchemin Dame de Bardouville, celle qui fut selon certaine légende trucidée par un mari fort marri tant ulcéré qu'il accrocha son corset sanguinolant à la fenêtre de se chambre, ceci expliquant l'origine du nom du château "le Corset Rouge". Selon une autre légende, le mari fort marri ne fit que transpercer l'amant de la belle Yolaine puis trempa le corset de Yolaine dans le sang dudit amant. Et puis il y a ma légende à moi, qui en vaut bien d'autre, celle que vous pouvez lire dans mes pages (La légende du corset rouge presque telle qu'elle fut contée en son temps )
Ce dimanche matin, je ne suis pas resté dans mon lit douillet, j'ai filé voir Numérix, mon appareil photo, et voilà ce que j'y ai trouvé, non je n'ai pas rêvé.
Vite direction Berville sur Seine, ouf, la brasserie qui ne fait pas brasserie est ouverte, le sourire de la patronne dans les mirettes et les bons mots du patron dans les esgourdes, un café et le journal de comptoir devant les naseaux je cherche à comprendre ce qui m'arrive... et si c'était marqué dans le journal
Moins d'un quart d'heure plus tard, j'ai tout lu, j'ai tout bu mais je n'ai rien vu. Mon Numérix serait-il aussi fou que moi ? Je crois qu'il va falloir que j'ai une explication avec lui...